Ce matin, je me dirige toute énervée vers la station Tokyo pour prendre le Shinkansen, ce train ultra-rapide, pour aller à Osaka. Wow! Quelle grâce! Quel style! Ils l'ont l'affaire, les Japonais. Avant de monter dans le train, une équipe du tonnerre est montée à bord pour faire l'entretien. En moins de 10 minutes, ces dames ont balayé les sièges, ajusté les stores des fenêtres, balayé les planchers, changé les petits draps de tête sur les sièges et ont même fait pivoter tous les bancs pour qu'ils fassent face à l'avant du train. Génial! Au Québec, je me compte chanceuse s'il n'y a pas de déchets dans le sac qui est devant mon siège. *soupir*
Dans le train, je m'installe avec mon petit-dej. : une bento achetée à la station. Y'a aussi une dame qui en vend dans le train.
Le trajet vers Osaka prend 3 heures, en comptant quelques arrêts dans les stations principales. C'est agréable et le paysage est intéressant, avec de nombreuses usines aux couleurs folles, des montagnes, des rizières et le magnifique Mont Fuji, que j'ai failli rater car il était de l'autre côté du train. (J'ai été alertée juste à temps par le bruit des caméras des gens!)
Arrivée à la gare, je trouve sans difficulté le chemin vers le métro - je dois me rendre à la station Namba pour aller déposer mes choses à l'hôtel. Je n'ai qu'un petit sac, ma valise étant restée à Tokyo. C'est drôle, j'ai déjà la nostalgie d'Oakwood, je m'y trouvais très bien. Je suis bien contente d'y retourner pour la fin de mon séjour. À Osaka, je demeure au Cross Hotel, tout près de Dotombori et des rues marchandes, ce qui est génial pour visiter facilement sans même avoir à prendre le métro. L'hôtel donne dans le style boutique avec une touche de futurisme. Je suis très contente de mon choix.
Arrivée dans ma chambre, je prends une douche (il fait très chaud) et je décide de faire une sieste avant d'aller dehors. Avant de m'endormir, je regarde la finale de sumo à la télé et mes yeux se ferment là-dessus. C'est reposant... les commentateurs parlent doucement en Japonais, et comme je n'y comprends que dalle, j'arrive à m'assoupir. C'est comme quand j'étais très petite et que je m'endormais en écoutant le golf, couchée sur le Chesterfield chez mon grand-père paternel. Je me réveille fraîche comme une sakura.
Le quartier dotombori est réputé pour ses restaurants. Mais j'avais déjà mon menu en tête : ce soir, je mange du fugu!
Le fugu est ce poisson qui, si mal préparé, libère une toxine fatale. (Ne t'inquiète pas maman! Les cuisiniers s'y connaissent!) Je choisi le "set dinner" à 3800 Yen, qui comprend plusieurs services où le fugu est préparé de différentes manières : en tempura, au soja, en sashimi, en shabu shabu, etc. Ça comprend aussi le thé vert et le riz et une belle tranche de melon bien sucré. C'est fin, très bon, un régal. Je complète le tout avec une bonne bière fraîche, et je savoure mon repas en regardant par la fenêtre, qui donne sur la rivière. Un vrai moment de pur bonheur.
Le reste de ma soirée se déroule à travers les rues de mon quartier d'Osaka. C'est une interminable plazza marchande qui doit bien faire des kilomètres. À chaque fois je me disais "je vais au prochain carrefour et je reviens" et là je me rendais compte qu'un autre kilomètre de boutiques m'attendait. Wow! Il y a aussi le célèbre néon de la compagnie de crème glacée Glico à une minute de mon hôtel. Yé!
Demain, je vais essayer d'aller au base-ball après une visite au château, mais avec la barrière linguistique (et la popularité des Tigers) je me demande si je vais y arriver. Au pire, je vais regarder le match dans une brasserie typique!
Au risque de me répéter, je suis tellement jaloux! Ton fantastique voyage me rend très envhieux, du moins, suffisamment pour m'obliger un jour à faire un voyage là-bas à mon tour! ;)
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