À environ 40 minutes de train, pour prendre un break de la cité, la petite ville de Kamakura propose plein de temples et le fameux Daibutsu, un énorme bouddha en bronze datant de 1252. Mais commençons par le début. Ma journée a débuté à la gare de Kamakura, qui est bordée par des rues commerçantes pleines de minuscules boutiques et de marchands de « street food ». Ça n’a pas de bon sens à quel point c’est craquant. J’avais l’impression de marcher dans un décor de film tellement tout était parfait.
Pour en profiter, j’ai décidé sur-le-champ de ne pas luncher dans un resto et de ne me nourrir que de ces victuailles invitantes. Ça a donné comme menu : des mochis (riz réduit en pâte, en forme de boulettes, sur une brochette) grillés au miso, une fraise au sucre d'orge servie sur un biscuit salé (genre biscuit Ritz!) et recouverte de sucre en pépites, des yakitori de poulet et une barquette de pommes de terre sautées recouvertes de beurre frais. Miam!
Au bout de cette marche roborative m’attendait le sanctuaire Hachiman-gu, dédié au dieu de la guerre et gardien du clan Minamoto. Pour entrer dans les temples et les sanctuaires, ça coûte entre 200 et 300 Yen. À l’entrée, il faut se laver les mains dans une fontaine à cet effet.
J’ai pris l’habitude japonaise de traîner une petite serviette (le tenugui) avec moi partout ou je vais, surtout qu’il n’a pas de quoi se sécher les mains dans les toilettes publiques japonaises.
Ce jour-là, il devait y avoir une cérémonie équivalente au baptême catholique, parce qu’il y avait plein d’adultes avec des enfants en tenues traditionnelles de la religion shinto. Y’avait aussi des personnes âgées qui faisait la file pour acheter des coussins rouges et des bâtons en bois avec un cordon rouge attaché dessus. (?)
Un peu désorientée, je finis par trouver la route vers le bouddha, qui est à 30 minutes de marche de la station de train. À chaque fois que je commençais à douter de ma piste, je tombais sur une affiche qui indiquait le chemin. Keep the faith!
Ce qui est cool par contre c'est que la route nous fait paser dans un quartier résidentiel vraiment joli, avec des fleurs partout. L'arrivée devant le bouddha est inoubliable, c'est très impressionnant. On peut même entrer dedans! Le site est magnifique, mais avec la foule et la pluie qui tombait, c’était difficile de prendre une photo sans avoir 1051 parapluies dans la capture.
Trop crevée pour rentrer à pied, je tombe sur le bus et avec ma passe Suica, c’est dans la poche pour un retour en douceur vers la gare. Je me rend une station plus loin pour visiter le fameux sanctuaire Engaku-ji, plongé dans la forêt verte sur laquelle une averse tombait maintenant solidement. C’est beau, un sanctuaire sous la pluie. Sur le site, 17 temples sont rassemblés sous les arbres. Il faut environ une heure pour faire le tour. Dans un des pavillons, des archers en habits traditionnels s’exerçaient. Magie.
Au retour, je crevais de faim, mais j’étais trop fatiguée pour sortir au resto, alors je suis arrêtée au sous-sol du grand magasin qui est sur ma route pour acheter de quoi souper. Cette galerie alimentaire est totalement hallucinante. Tout est présenté avec un grand raffinement par des employés en costumes pressés, du sushi cheap jusqu’aux anguilles grillées en passant par les melons à 70 dollars, proposés dans une boîte en bois avec un ruban autour.
En manque de fruits, j’ai acheté des fraises pour 700 Yens pour accompagner mes sushis et... ce sont les meilleures fraises que j’ai mangé de ma vie! Le melon de luxe m’intrigue…
Ah, Japanese gift fruit! Let me tell you a story...
RépondreSupprimerSo, my mom comes to visit me in Japan. We head to Kyoto and have a wonderful, if not whirlwind experience walking everywhere. as night falls, before heading to our Ryokan, my mom gets it into her head that she wants to eat an orange. I try reasoning with her. I don't know where we might find a supermarket open at this hour. How about some orange juice from the convenience store? No, mother wants an orange. SIGH. Mother cannot understand why I am put out (she is used to living one block from a supermarket open until 11 pm.). Then, spotting a gift fruit store, my mother feels vindicated. She was right! The very civilized Japanese sell fruit late at night. Of course they do!
"No, mom. Please, don't go in there."
Determined, she pushes ahead. Then, immediately marvels at refined Japanese packaging. This doesn't look like the inside of a Safeway produce department. Not even remotely. Mom hands me 5000 yen and says "Here, you pay. I don't know what to say."
"Errr... Mom, you don't understand."
I then explain that the oranges have to be bought in groups of four, for the equivalent of $30.
Then, much to my horror, and the shopkeeper's annoyance, my mother starts laughing so hard she first chokes then cries. Then takes out her camera and snaps photos of the price tags.
Eventually we left, and I bought her an orange juice at the convenience store.
OMG great story Monique! (Sorry for the late reply, I just realized people were leaving me comments! I'm such a nerd!)
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