mercredi 29 avril 2009

Prête, pas prête... j'y vais!
























Ayayaya, je commence à être nerveuse - plus que deux jours avant de partir! J'ai vraiment hâte, mais je me demande si je suis prête. Est-ce que j'ai assez de liquidité sur moi? Est-ce que je vais me perdre? Mes recherches et mon itinéraire sont-ils complets? Devrais-je apporter mon beurre de peanuts?

Puis je me calme. Après tout, je me connais. Je suis super organisée! Je suis prête! Il faut dire que pour certains, c'est le sport favori que de jouer les prophètes de malheur, alors ça fini par tomber sur le système. Je n'ai pas besoin de me faire rappeler qu'il va y avoir une barrière linguistique, ou que je risque de me perdre. (Ma copine Lindsay a d'ailleurs rédigé un billet très comique à ce sujet après que je me sois exprimée à propos de ma lassitude face aux trouble-fête. Allez le lire.)

Alors je me concentre sur mon dossier voyage. J'imprime des cartes, je fais la lecture de blogues extraordinaires comme celui-ci et je m'imagine déjà en train de manger des takoyaki ou de visiter un temple.

Bref, j'ai hâte. Takoyaki, takoyaki, lalalala!


samedi 25 avril 2009

En attendant le pays du soleil levant


My set



Plus qu'une dizaine de jours avant le grand départ. En plus des guides que j'ai dévoré (Time Out, Eyewitness, Lonely Planet) et des échanges que j'ai eu avec des amis qui ont visité ou habité le Japon, c'est grâce au forum Japon de Trip Advisor et au site Japan-Guide que j'ai élaboré mon itinéraire. C'est un premier voyage et comme j'y vais seule, je suis capitaine du navire et je ne planifie que des trucs qui m'enchantent!


Voyager au Japon coûte cher (surtout que j'ai acheté des valises et une caméra neuve pour l'occasion), mais j'ai trouvé un billet d'avion relativement abordable (1500$CAN avec Air Canada, avec un transfert à Toronto) considérant que j'y vais en mai. De plus, mon hébergement à Tokyo est un studio avec cuisinette équipée au Oakwood Shinjuku (au coût de 12 500 Yen par jour) ce qui me permettra d'économiser sur certains repas en cuisinant moi-même (ce qui me plaît bien car en bonne foodie, j'adore aller fouiner dans les épiceries quand je suis à l'étranger). Il y a aussi une laveuse, pratique car j'aimerais voyager un peu plus léger que d'habitude, question de laisser de la place dans mes valises pour rapporter mes éventuels achats. Après mon séjour de 3 jours à Osaka, je reviendrai au même hôtel à Tokyo pour terminer le voyage. Je pourrai donc laisser l'essentiel de mes bagages en consigne chez Oakwood (au coût de 1 050 Yen par jour) et voyager léger vers Osaka, ce qui m'arrange car on m'a indiqué il n'y a pas vraiment beaucoup d'espace réservé aux bagages sur les trains japonais.


Pour économiser sur les coûts de transport et me donner une certaine liberté de mouvement, je me suis procuré la JR Pass, passe de train offerte exclusivement aux étrangers, qui donne un accès illimité aux trains de la compagnie nationale qui parcourent le pays au complet. Car si j'habiterai à Tokyo et Osaka, je compte bien explorer les autres villes intéressantes, dont Nikko, Kyoto et Takayaka.


































Il existe une passe de 7 jours, mais comme je serais là deux semaines, j'ai acheté celle qui est valide pour 14 jours, au coût de 606$CAN. (Le prix final varie selon la valeur du Yen au moment de l'achat.) Les gens qui vendent la JR Pass au Canada vendent aussi les billets pour visiter le Musée Ghibli au coût de 13$CAN, alors si vous comptez y faire une visite, faites d'une pierre, deux coups et passez la commande en même temps. Cela vous fera aussi économiser les frais d'administration de 27$CAN qui viennent avec le billet d'entrée, un montant assez salé.


Un conseil que j'ai reçu et que j'ai appliqué est de choisir un hôtel qui est proche d'une grande station de train. Avec le jet lag et la confusion linguistique, la dernière chose à faire est de compliquer les déplacements! À Tokyo, je serai à deux pas de la station Shinjuku, la plus grosse station au monde. Si vous vous souvenez du clip "Intergalactic" des Beastie Boys, vous savez de quelle station je parle. Elle est ÉNORME. 






À Osaka, mon hôtel est aussi à deux pas de la station où j'arriverai, mais surtout, il est en plein coeur de l'action pour aller me balader sous les néons et croquer un okonomi-yaki.


Pour ce qui est de la langue, j'ai acheté le petit guide de poche publié par Lonely Planet et j'ai aussi acheté un cours sur CD, que j'écoute sur mon iPod en faisant le ménage. C'est certain que je ne maîtriserai pas la langue en aussi peu de temps, mais je voulais au moins me familiariser avec les trucs de base et apprendre à remercier et saluer mes hôtes. 





La chose qui me stress le plus est le manque de cartes avec des directions claires et précises. Au Japon, plusieurs rues n'ont même pas de nom! Et à Tokyo, avant les années 50, la numérotation des édifices était faite selon leur date de construction. Confusion vous dites?

Voilà ou j'en suis, on se reparle quand je serai de l'autre côté du monde!